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F. Struensees Brevveksling med forskellige

Brevveksling mellem

J. F. Struensees Brevveksling med forskellige

1133.

Grevinde Bentinck til J. F. Struensee.

Monsieur.

Ayent esté chargée de faire parvenir sûrement aux mains de V. E. la lettre cy jointe, j’ay soin de m’aquiter avec empressement de ce qui me procure l’agreable occa­

sion de l’assurer que sans avoir l’honneur de La connoitre, 1 F 11. — Brevet er udateret.

2 F 11. — Brevet, som er udateret, er meget utydelig skrevet; den sidste Sætning fra »que l’on. . « er næsten ulæselig; det er derfor muligt, at den ikke er læst rigtigt.

8 D 2. — Om Grevinde Bentincks Korrespondance med Struensee se Pannings Forklaring I. Bd. S. XXX. — Grevinde Sophie Charlotte Bentinck (f. 1715 f 1800) var en Datter af Grev Anton af Aldenhurg (1681 —1738) til Varel, Knyphausen etc. Gehejmeraad, Overlandjægermester i Oldenburg, i hans 2det Ægteskab med Prinsesse Wilhelmine Marie af Hessen-Homburg; hun blev 1773 gift med Grev Wilhelm Bentinck til Rhoon og Pendrecht, Præsident i Hollands Raad (f. 1704 f 1773). Se Aage Friis: Bernstorfferne og Danmark I, 400 og Bernstorffske Pap. I, 155. I en fleraarig Strid med sin Mand om Godset Knyphausen i Olden­

burg havde Grevinde B. mødt Modstand hos den danske Regering, men blev støttet af Frederik II af Preussen; ved Frankrigs Hjælp sejrede den danske Opfattelse (P. Vedel: Den ældre Bernstorffs Ministerium S. 24).

8

je me fais gloire cependent de Luy vouer une haute et véritable estime, et que je serois très flattée de pouvoir L’en persuader. Si V. E. veut faire parvenir une reponce a l’incluse, qui ne risque point d'estre examinée, il dépendra d’Elle de me l’adresser, et je me trouveray intiment flattée de pouvoir La convaincre en toutes occasions de la véné­

ration toute distinguée avec laquelle j’ay l’honneur d’estre Monsieur de vostre Excellence la très humble et très obéissante servante

S. C. comts. de Bentinck nee ctsse. D’Aldenburg.

Hamburg le 26. Nov. 1770.

Je n’ay pas cacheté de mes armes puisque l’on m’a enjoint le secret1.

1142. P. M.

V. E. connoit déjà la main qui luy adresse dirrectement ces lignes. Je voudrois qu’elle conut aussi bien le coeur qui les a dictées. Il est bien difficile, Monsieur, d’ecrire des choses qu’on ne doit casi jamais confier au papier.

Mais le danger ou je crois voir plus d’une personne bien interessente et bien respectable, l’emporte sur Paprehention que m’inspire celuy que je puis courir moy même, en m’aventurent sur ces matières délicates.

Je vois ourdir, depuis plusieurs années, des trames bien adroites et bien malicieuses. Tent que je n’y ay vu nul remede, je me suis tuë, en gémissent.

Je crois que l’on fomente de la part de PangL nombre de choses qui redoublent les difficultés de votre plan.

Depuis qu’il a réussi a ceux qui vous sont contraires de faciner les yeux de cette cour ils se croyent au dessus de tout, et je frémis de tout ce que Von pourroit peutestre entreprendre.

1 Brevet har Paaskriften: Fundet ved Gen. Gâhlcrs Papirer; men det liggcr nu ved Grevinde Bentincks andre Breve til Struensee.

2 D 2.

J’imagine donc, monsieur, que de ramener la cour de Londres, de l’éclaircir, de détruire les préventions qu’il a réussi à la caballe ennemie d’inspirer, seroit un coup de parti, avent lequel vous n’aures guere de repos à esperer.

»Je crois devoir a une combination d’un hazard

heu-»reux, une occasion de proposer a V. E. un canal que je

»crois excellent pour regagner Me. la p.sse de Galles et

»par Elle le Roy son fils«.

Mais il n’y a pas un moment a perdre. Si l’idee rit à V. E. qu’Elle ne tarde pas a me le marquer. Qu’Elle me donne une adresse pour Luy pouvoir écrire sûrement, sans que l’on s’en aperçoive aux postes. Le C. de Bernes- dorff a des Intelligences aux bureaux, par lequels il decouvre-roit tout. Ce que je propose ne peut réussir que par le secret, et je ne’n puis dire daventage, avent de sçavoir si cette ouverture Luy conviendra. S’en seroit déjà trop, si le danger que je crois apercevoir n’estoit de nature à exiger les plus prompts remedes. Si vous enleves cette terrible batterie a vos ennemis, V. E. se sera premièrement alors aquis le droit de faire du bien impunément à l’estât. Il devient bien difficile d’en dire que quelque chose; la ou l’on auroit tent de choses à dire qu’il faut ravaler. Je seray fort inquiette du sort de ce petit mémoire. Il Vous prouvera au moins mes sentiments, je l’espere, et je sçais que la sincérité fait un mérité ches V. E. Puisse le Ciel Luy inspirer ce qu’Elle doit faire et ne pas permettre qu’Elle traite en bagatelle une chose qui me parroit plus grave que je n’ose l’exprimer.

Le 13. Dec.1

1152.

P. M.

L’auteur du pro mémoire du 13. Dec. conçoit l’em­

barras de V. E. à voir clair à des avis si obscurs et à prendre un parti quelconque sur un fondement si fresle.

Mais Elle doit aussi comprendre le mien, lorsqu’il s’agit 1 Formodentlig Aar 1771.

2 D 2.

de s’expliquer sur des matières qu’il est casi impossible de confier au papier, dans un certain detail; si le zele du bon et juste m’ont fait parler, la prudence doit mettre des bornes à ce zele même. V. E. est inteligente et judicieuse, qu’Elle sache de saisir non seulement ce que je puis dire mais encore ce que je suis obligée de taire. Il s’agit de prévenir des inconvénients et des dangers queje crois reels.

Qu’Elle daigne peser cette idée. Vous seul, monsieur, pouvés sçavoir jusqu’à quel point V. E. est sure de la bonne volonté de la cour, que j’ay indiquée dans mon precedent mémoire et nommément de la Princesse que j’ay nommée. Elle ne sçauroit ignorer combien de personnes envieuses, dépitées et malcontentes se sont reunies, haute­

ment et en cachette, contre tout ce qui se fait actuellement de bon et d’utile la ou Elle est. Elle sçait que dans un ancien palais Ducal habitte ici1 meme le chef habille des mécontents2, que c’est ici le lieu ou se forment, sourdissent et se perfectionnent touts les projects que l’on fait, qui ne tendent sûrement pas a concourir au succès de ceux que Vous proposés pour le bien de l’estât.

Outre la cour que j’ay nommée dans le prem. mémoire, il y en a une autre8, qui prend aujourdhuy un ton bien haut en Europe, a laquelle ce chef des mécontents tient très particulièrement; une dame4, asses connue ici, est le centre des correspondances entre ce chef et les deux cours.

Elle fait parvenir, sans l’intervention meme du ministre de cette puissance ici, les lettres en main propre du chef en question, a la souveraine et a son fameux ambassadeur a Wars.5, son intime ami. Elle est de mesme dans la plus intime liaison avec le ministre de la cour et du souverain que j’ay nomme dans mon pr. mem. Nombre de ministres d’autres cours, et peutestre de la Vostre meme, entrent plus

1 I Hamborg.

2 J. H. E. Bernstorff.

8 Det russiske Hof.

4 Katarina Ils Veninde Fru Johanne Dorothea Bielcke, f. Baronesse Grothusen.

5 Saldern.

ou moins dans ce tissu compliqué. Celuy d’Hollande ici, et surtout Mr. de la Calmette a Cop., rendent souvent le service de faire au moins passer des lettres et des paquets qu’on n’aimeroit pas a confier aux postes. Mr. de Larrey a Berlin, Mr. de Diden jadis en Lon., Mr de Blom a Paris ne se cachent presque pas de leurs sentiments et de leur attachement pour le chef qui est l’ame de tout.

Le ministre de la cour, que j’ay nommée, a Cop.

n’est pas moins dans ce parti et contre tout ce qui s’y oppose; celuy d’ici, Mr. Wood, est l’instrument que l’on fait jouer, qui se prete a tout et n’adoucit aparament rien de ce qui peut aigrir et alienner les coeurs et les esprits en A...1

Si V. E. avoit ici une personne sure, un ami sur qui Elle pourroit conter (mais helas en trouvet on ici bas?) je pourrois luy en dire bien d’aventage. Elle conçoit le danger que court un particulier comme moy entre des objets redoutables, quand les puissans semblent prendre fait et cause. Agée, comblée de chagrins, de persécutions, d’in­ fortunes, et n’embitionnent plus que le repos et la mort, V. E. peut estre sure qu’il n’y a eu que la voix inferieure de ma concience, mon horreur pour la noirceur et la méchanceté, un reste d’attachement pour mon ancienne patrie et mon estime personnelle pour Elle, fondée sur le bien qu’Elle procure, sur la justice qu’Elle aime, sur l’ordre qu’Elle cherche a établir, qui m’a fait vaincre mon affreuse répugnance a m’aventurer sur une matière si délicate.

Je voudrois pour ma vie, que V. E. sçut tout ce que je crois sçavoir, qu’Elle se doutât des projects, pour les mieux faire echouer. Je suis intimement convaincue, que si les lumières bien plus sures, qu’Elle est a mesme d’avoir, ne luy montrent pas les objects tout a fait autrement q’a moy, qui n’en saisis peutestre que les apparences, Elle feroit une chose digne de sa prudence, d’envoyer sans perte de temps dans le païs que j’ay nommé dans mon pr. mémoire un émissaire adroit et dont Elle soit

entiere-1 Angleterre.

ment assurée. Car ce n’est jamais sur un ministre, a titre d’office, qu’Elle poura se fier de cette negotialion, ni qui pourroit mesme se servir des canneaux qu’il faudra pren­

dre, pour détruire d’abort les préjugés actuels et insinuer les vérités opposées. Je me flatte avoir l’occasion, en cas que V. E. goûte ce project, de procurer a Son émissaire qu’Elle m’adresseroit ici, dans le secret le plus profond et sous un nom entièrement different (car le chef, qui loge au palais Ducal ici, sçait tout ce qui s’y passe, et ses satellites ont les yeux et les oreilles partout); j’espere, dis je, me trouver à même de faire donner à cet émissaire des directions et des adresses aux personnes jouissent de la confience d’une certaine grande Princesse1, nommée dans mon precedent mémoire. C’est un officier que je crois honneste homme, intelligent, tenent à la cour de cette Princesse et rempli de respect et de vénération pour son auguste fille. Cet officier est de ma connoissance et je l’ay vu plein de scandalle et d’indignation contre les mé­ chantes trames que l’on fait, dont il me parroit scavoir plus qu’il n’en dit. Comme je n’ay pas esté autorisée a tesmoigner y prendre le moindre interrest, je ne luy ay point osé parler directement, mais je me suis bornée a le faire parler luy mesme le plus que j’ay pu sur tout cela, augmentent, autent que je l’ay pu, son dégoûts pour l’ini­

quité et la malice de vos entagonistes. J’ay crus com­

prendre, aux propos quil a tenus, qu’il se preteroit plaisir a estre utile, qu’il en sçavoit les moyens que c’estoit en les prenent bien que l’on pourroit casi se flatter d’un suces certain.

Je n’ay point appuyé sur tout cela, qui n’a pam qu’une simple conversation, ou j’ay affecté la plus grande indifférance; mais croyent par hazard trouver cette voye, j’ay pris le parti d’ecrire mon premier mémoire. Le danger me semblent assez serieux parceque tent de machines, dehors le païs et dedans, jouent ensemble. Je crois que si V. E. pourroit en séparer, en ramener la cour que j’ay

1 Prinsessen af Wales.

nommée, Elle feroit un coup de parti, qui osteroit courage au chef et diminueroit infiniment son trop d’assendent encore dans l’interieur.

Que V. E. comprene, avec l’ettendue de sa perspica­

cité, la moitié de ce que je veux dire. J’en dis déjà trop ce me semble, pour une personne éloignée des cabinets, et n’ayent mesme plus de curiausité; que le sentiment et la concience seule ont retirée d’un silence, que le bon sens et son inclination luy imposent, sur tout ce qui ne la concerne pas.

Que V. E. voye donc, si Elle trouve mon idee sensée, d’envoyer un émissaire; si Elle veut que je parle, en cecas, a l’officier, ce que je ne puis faire qu’y estent autorisé par Elle mesme; et avent cela je le luy nommeray, quand je seray sure qu’il voudra se prêter; car je ne voudrois aven­

turer ny Vous, monsieur, ny moy meme, et je travaille en attendents à me procurer à moy mesme des lumières tout à fait sures sur le caractère personnel de cet officier affin de marcher plus sûrement. Je sçauray bien remarquer adroitement de luy dans une seconde conversation, s’il y aura a conter qu’il voudra se prêter a ce qu’il a avencé;

en me parlent de ce qu’il faudroit et que l’on devroit faire pour ouvrir les yeux à la gr. Princesse en question et luy dessiller les yeux sur les noirceurs de ceux qui tachent a l’aigrir contre ce qu’elle a de plus proche et de plus cher sur la terre.

V. E. doit sçavoir auparavent qui est l’homme, et si Elle veut s’y fier. Si Elle envoyé l’emissaire, il faudra donc qu’il vienne ici s’aboucher avec l’officier; s’il Vous convient, et qu’il acepte. Il faudra que V. E. l’envoye foncièrement instruit et NB

peutestre pourrois je, si une fois ce premier point est décidé et fixé, luy supediter quelques articles, sur lequels nommément le dit Emissaire doit estre bien feré a glace, puisqu’elles doivent détruire et changer les opignons et préventions présent par cette gr. Prin­

cesse et par son fils.

Je répété ce que j’ay dit du secret, qui seul décidera de tout; il faudra que l’émissaire soit autorisé par V. E.

et par les augustes personnes qui y sontintéressées. Toutes ces mesures seront de saison, quand le premier point sera décidé, sçavoir s’il se fera un tel envoy.

Si V. E. avoit ici quelque personne de confience, a qui on peut s’ouvrir aussi sûrement qu’à Elle même, je serois mise hors d’une rude presse, car écrire un mémoire tel que celuy cy, ou l’on voudroit dire quelque chose et ou l’on n’ose rien dire, en en disent trop encore, fait un travail d’esprit que j’ay paine a suporter. Vous voyes au moins, monsieur, que mon zele est sincere. Je voudrois faire mon devoir, estre utile, empecher les gens de bien d’estre la victime des méchants, mais je ne puis rien, qu’avoir un coeur honnete et des intentions sincères. Les lettrespar Schram et Carstens1 me viennent sûrement, mais il ne faut n’y la main ny les armes de V. E., car ces marchands meme sont en connection avec les von der Nath, les von Tienen et autres familles du Holstein, qui tiennent a l’exces au chef du parti contraire, qui résidé ici. Je voudrois que V. E., estent à Cop., eust au moins toujours un oeuil ici, ou est en vérité le centre des intri­ gues, et ou un observateur un peu vigilent pourroit luy découvrir, ce qu’il est peutestre impossible, qu’Elle aper­

çoive la ou Elle est, et ce qu’il importeroit pourtent beaucoup qu’Elle n’ignorat pas. Pour quoi ne suis je pas aussi capable de rendre de bons services, que je le desire- rois, mais il me reste peu de temps a vivre. Heureuse si j’en pouvois employer le reste d’une façon digne d’une citoyenne et d’un honneste homme.

Le 24. Dec. 1771.

1162.

P. M.

La politesse et les égardsqu’elle imposedemanderoient une lettre en forme en reponce à celle dont on m’a

hon-1 Schram & Carstens, et Kobmandshus i Hamborg.

2 D 2.

norée. La nature des matières, sur lesquelles je suis forcée de revenir malgré moy, m’impose encore de ne m’expli­ quer que dans le stile precedent. J’en demande bien humblement pardon, mais je n’ay pas le temps de m’ar- rester aujourdhuy à cet object de cérémonial ayent des réalités à traiter.

L’on n’a pas compris, je le crois, ce que j’ay voulu insinuer. Ce n’est pas l’idée de vouloir cimenter l’autorité de la personne à laquelle on s’adresse par des voyes étrangères, pendent qu’elle pense asses noblement pour ne la vouloir tenir que de la confience à la quelle elle la doit;

non en vérité, c’est à un object bien plus vaste, plus intéressent et plus digne de la délicatesse du ministre et, si j’ose le dire, de la mienne, que j’ay cru devoir les ouvertures que j’ay hasardées. Je m’aperçois qu’il faut absolument m’avencer daventage sur ce que j’aurois mieux aimé dire de bouche à quelque personne de confience, les choses en question exigent des details dont le papier n’est guerre suceptible surtout quand on est âgée et n’ecrit qu’avec effort.

Voici ce que j’ay voulu proposer: ce que le hazard m’a mise le plus singuliairement du monde en estât de découvrir, ce que j’ay jugé utile et aventageux peutestre au R. et à l’estât, honnorable à Vostre ministère et sucep­

tible en procurent au païs et au maitre des aventages reels de procurer en meme temps le double aventage de con-silier les esprits, de les rapprocher de Vous par de com­ muns aventages d’une façon louable, honneste, sage et légitimé. Tel a esté mon plan et le centre d’ou je suis partie. Je n’ay présenté d’abort que l’object de la con­

ciliation personelle, me reservent en demandent une per­ sonne de confience d’exposer le reste du project par une main plus habille que la mienne sans doute, à en montrer l’ensemble si on avoit jugé a propos de m’adresser une telle personne. Mais puisque l’on ne m’a pas devinee comme j’avois esperé je me détermine a crayonner mon object en entier du mieux que possible.

Il s’agit d’un secret total, que je demande à vostre

probité sur tout ce que je veux bazarder. Une somme fort considérable d’argent par des moyens nobles et justes, obtenue sans fouler le peuple, sans impôts, sans expédients violents et onéreux, conviendroit je crois à l’estât et à l’interrest du Roy et mettroient les commencements d’un nouveau ministère (apellé à reparer tent de breches lais­ sées par l’ancien) à même de procurer le bien du souverain et des peuples. C’est à parvenir à ce but que va tout mon project. Voici le noeud. L’ang: a besoin, et un grand besoin, de bois de construction pour des vaisseaux de guerre. Un arrangement qu’elle avoit fait pour s’en pro­ curer une quantité sur laquelle on avoit conté vient de manquer par un accident particulier. Elle saisira avec joye un expédient qui luy procure cette mesme denrée, dont elle ne peut se passer. Elle payera bien, largement et l’on pourra stipuler qu’elle paye promtement et d’avence peutestre. Il s’agit donc je crois dabort de sçavoir, si l’on veut entrer et se fier a quelqu’un qui, sans estre encore dirrectement autorisé, se fait fort toute fois de mener cette negotiation a fin, si l’on veut prendre confience en luy.

La question en suite est de sçavoir deux choses.

L’une, si le Dan. et la Nor. ont de ce bois requis la quantité et l’espece requise; l’autre, s’il luy convient d’en­ trer dans ce marché, deux object qu’il ne m’apartient pas d’examiner et sur lesquels on doit se décider.

Mais posé un moment que l’on eust du bois et que l’on voulut bien le vendre aux An., il reste quelque con­

Mais posé un moment que l’on eust du bois et que l’on voulut bien le vendre aux An., il reste quelque con­